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Maric




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Feuille de personnage
Nom Usuel: Maric
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MessageSujet: Brèves   Brèves EmptyMer 10 Oct - 23:15

Le coffre

L’éclaireuse Charr revenait faire son rapport, faisant le moins de bruit possible afin de ne pas attirer l’attention. Elle rejoignit rapidement le groupe de soldats qui attendait ses informations avant d’agir. Ils étaient peu nombreux, cinq au total, et leurs talents diversifiés : une éclaireuse, un archer, un nécromancien et deux guerriers. Leur commandant, Faulgnor, l’un des guerriers, les avait choisis pour leur faculté à courir vite et longtemps. Un groupe de bandits avait réussi à dérober une importante somme d’argent qui devait servir à financer l’expérimentation d’une nouvelle arme. Faulgnor avait reçu ses ordres du tribun en personne : le développement de cette arme ne pouvait subir aucun retard. Le trésor devait coute que coute être récupéré.

L’éclaireuse s’approcha de son supérieur, se mettant au garde à vous.
_ Repos, soldat. Je t’écoute.
_ Le prisonnier ne nous a pas menti, commandant. Les voleurs sont bien dans les ruines. Deux sentinelles gardent l’entrée mais j’ai tout de même pu voir 3 autres humains à l’intérieur. Avec ce que l’on cherche.
_ Bon travail, Risha.
Faulgnor se dirigea alors vers un individu solidement attaché à un arbre et surveillé attentivement par l’archer du groupe.
_ Ton espérance de vie vient d’augmenter, Humain. Tes informations s’avèrent exactes.
Le voleur, dont le visage était tuméfié, se redressa.
_ Laissez moi partir, alors. Tenez votre promesse.
_ Pas encore, Humain. Une fois que j’aurai récupéré le coffre. Et seulement à ce moment là.
Faulgnor retourna auprès de l’éclaireuse.
_ Risha, tu vas surveiller notre invité. Au moindre geste de sa part, tu le soulages d’un membre. Les autres, on se regroupe !
Le voleur s’affaissa de nouveau, se demandant quand ce cauchemar allait finir, tandis que Risha sourit devant les ordres donnés. Faulgnor donna ses instructions et les Charrs partirent rapidement. Karrash, l’archer, alla se placer en hauteur afin de pouvoir viser les sentinelles et les humains à l’intérieur des ruines. Une fois en place, Faulgnor indiqua à ses soldats de se mettre en position. Et attendit.

Les sentinelles n’entendirent rien, ne virent rien. Du moins, le voleur qui reçut la première flèche en plein cœur. Le temps que la seconde sentinelle se rende compte de ce qu’il se passait, une seconde flèche vint cette fois se ficher en pleine tête. La mort fut instantanée. Faulgnor s’élança alors en avant, ordonnant par un grognement sourd à ses équipiers de courir au combat.
Les voleurs à l’intérieur des ruines ne virent les Charrs qu’au moment où ceux-ci entrèrent dans l’enceinte. Il n’y avaient pas trois mais quatre humains, au grand plaisir de Faulgnor.
_ PAS DE QUARTIER ! rugit-il
Faulgnor s’élança et percuta un voleur, l’envoyant voler dans les airs. Il contra une attaque de côté d’un second voleur, tandis que le nécromancien, resté en arrière, lança un sort d’entrave, semblant rendre fou un troisième humain qui se tint la tête entre les mains en hurlant. Son calvaire finit avec deux flèches plantées dans son ventre. L’autre guerrier ne perdit pas de temps et lança une dague sur le quatrième adversaire. Celui-ci put éviter l’arme mais pas le coup de pied dévastateur du Charr. Il tomba à terre, le souffle coupé. Il n’eut pas le temps de se relever, une hache enfoncé dans le ventre. Le voleur put voir ses entrailles sortir de son abdomen éventré. Il rendit l’âme en voyant le sourire carnassier du Charr. Faulgnor put aisément se débarrasser de son second adversaire, après l’avoir sonné d’un coup de tête et décapité avec son épée. Il se retourna alors vers le voleur qu’il avait percuté. Celui-ci, voyant le carnage, décida que son salut résidait dans la fuite. Il ne put que le décider car il vit au même moment une hache voler dans sa direction. Il vola en arrière quand l’arme vint se ficher dans sa tête, le tuant sur le coup. Ce ne fut pas un combat mais un massacre.

Faulgnor récupéra sa hache et l’essuya sur les vêtements du voleur mort. Le nécromancien s’approcha de lui.
_ Le coffre est bien celui que l’on cherchait, commandant.
_ Bien. Tarnis, prends le coffre avec toi. Nous rentrons tout de suite à la Citadelle Noire.
_ A vos ordres, commandant, répondit le nécromancien.
Risha arriva avec le prisonnier. Quand celui-ci vit les restes de ses compagnons, il ne put retenir ce que son ventre lui fit subir.
_ Que fait-on de lui, commandant ? demanda l’éclaireuse.
Faulgnor leva la tête et sourit. Du moins ce qui se rapprochait le plus d’un sourire concernant un Charr.
_ Humain, tu vas pouvoir partir maintenant.
Faulgnor s’approcha rapidement du voleur qui avait finit de rendre son déjeuner. Au moment où il se releva, Faulgnor saisit son poignard et égorgea l’humain d’un geste rapide. Celui-ci regarda le Charr, sentant son sang maculer sa chemise. Alors que son regard devenait vitreux, Faulgnor lui souriait.
_ Pars rejoindre tes ancêtres, humain. Dis leur bonjour de ma part.
Le voleur finit par s’effondrer au sol, mort, alors que son sang se mélangeait maintenant à la terre ocre des ruines. Aucun Charr n’avait sourcillé.
_ Que fait-on des corps, commandant ? On les enterre ? demanda le deuxième soldat.
Faulgnor haussa les épaules.
_ Pas la peine de se fatiguer pour ces vermines. De plus, ils serviront de nourriture aux hyènes.
Il vérifia que son escouade était prête et ordonna le départ.

Peu de temps après, les premiers charognards arrivaient, humant leur futur festin.
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Maric




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MessageSujet: Re: Brèves   Brèves EmptyJeu 24 Jan - 17:38

BROCHETTE ET TIGROU

_ Elles sont belles mes tomates !
_ Je vous l’assure, mon cher confrère, la sécrétion du coléoptère tribale rougeoyant mélangée à la graisse de Moa filandreux sera le prochain produit cosmétique en vogue chez les jeunes courtisanes.
_ Je suis pourtant sûr de l’avoir rangé ici…
Le Promontoire Divin, comme toute cité importante, était animé de discussions diverses et variées. Cela faisait maintenant plusieurs heures que Faulgnor déambulait dans les rues de la ville, regardant de droite et de gauche, écoutant plus ou moins les conversations. Ce Falkhen était venu quelques semaines plus tôt à la Citadelle Noire et avait pris le temps de la visiter. Faulgnor n’avait pu se permettre de le montrer, mais il avait beaucoup apprécié ce geste et s’était juré de faire de même avec la cité de la reine Jenna. Et il devait avouer que ce qu’il voyait lui plaisait. Alors oui, les bâtiments, les monuments, tout était en pierre. Et la pierre, comme celle de la cité d’Ascalon, il est aisé de la casser si l’on dispose du bon matériel. Mais l’architecture présentée à ses yeux était admirable. Le guerrier Charr commençait même à se demander à quoi avait ressemblé Ascalon avant sa destruction. Tout en flânant dans le quartier de Salma, il entendit une conversation qui l’intéressa.

_ La reine Jenna a tort de se rapprocher des Charrs.
Faulgnor se rapprocha du groupe mais resta derrière un pilier afin de ne pas être vu.
_ Ils représenteront toujours une menace. Je dis qu’une solution radicale s’impose.
_ Tu exagères, Janus. Le passé est le passé. Les choses ont changé.
_ Changé ? Allons bon, Torsice. Les Charrs sont et resteront des animaux assoiffés de sang et de meurtres. Au mieux, je qualifierais une de ces stupides créatures de barbare sans cervelle.
Un petit sourire apparut sur le visage de Faulgnor qui avança vers le petit groupe.
_ L’animal que je suis peut-il se joindre à votre conversation, messieurs ?
Le prénommé Janus se retourna vers la voix et, voyant son nouvel interlocuteur, devint livide. Faulgnor vit que l’un des hommes souriait. Il devait s’agir de Torsice.
_ Vous êtes le bienvenu, Charr, dit ce dernier. Comment trouvez-vous notre cité ?
_ Intéressante sur de nombreux points, tant esthétique que militaire.
Faulgnor se tourna vers un groupe de soldats effectuant une patrouille.
_ Officier, auriez-vous un instant ? demanda Faulgnor.
Un homme plus massif que ses camarades s’approcha du groupe, la main sur son épée.
_ Officier, cette personne ici présente déclare que les Charrs, donc moi, ne sommes que des animaux assoiffés de sang et de meurtres. Au mieux, nous serions des barbares sans cervelle.
L’officier fit un signe de la main et les soldats se rapprochèrent, se mettant en position.
_ Il a vraiment dit ça ? demanda l’officier.
Torsice s’avança.
_ Je me porte témoin de ces paroles, capitaine.
Les badauds commencèrent à affluer, se demandant bien pourquoi les soldats encadraient un Charr.
Faulgnor se campa devant Janus et caressa la hampe de sa hache, créant une nouvelle tension au sein des soldats. L’officier fit un nouveau geste afin de les calmer et fronça légèrement les sourcils. Faulgnor remarqua la réaction du capitaine et ne put s’empêcher de penser que cet officier avait du sang froid.
_ Capitaine, en tant qu’animal assoiffé de sang et de meurtres, voire de barbare sans cervelle, ma réaction devrait être de sortir ma hache, d’éventrer ce stupide marchand et de me vautrer dans ses entrailles fumantes. Qu’en pensez-vous ?
Le dénommé Janus fit un pas en arrière et devint encore plus blanc.
_ Ce serait une réaction tout à fait normale, admit l’officier avec un début de sourire. Mais vous comprenez bien, Charr, que je ne peux pas vous permettre de faire ceci. Il y a des enfants.
Torsice ainsi qu’une partie de l’assistance ne purent réprimer un petit rire. Faulgnor soupira.
_ Alors je vais devoir faire preuve de civilité. Ce qui va être difficile pour un animal comme moi.
Faulgnor regarda le marchand qui semblait vouloir disparaitre.
_ Janus, vous m’avez offensé. Je vous attendrai donc à l’extérieur de la porte Est dans une heure exactement. Veuillez venir avec un témoin. Torsice, accepteriez-vous d’être le mien ?
_ Ce sera avec plaisir, répondit celui-ci avec toujours le sourire aux lèvres.
_ Capitaine, gémit Janus, vous ne pouvez pas laisser faire ça !
_ C’est vrai, je ne peux pas. Malheureusement, je n’ai pas assez d’hommes pour surveiller toutes les portes. Et j’ai besoin d’un maximum d’entre eux sur la porte Ouest en ce moment.
Le marchand essaya de répondre mais aucun son ne voulait sortir de sa bouche. L’officier se tourna vers Janus.
_ Il y aurait une autre solution, monsieur. Si vous consentiez à faire des excuses publiques maintenant, je pense que ce Charr abandonnerait toute idée de réparation par les armes. Cependant, si vous préférez tenter votre chance…
Janus regardait partout autour de lui, cherchant du soutien. Mais personne ne semblait vouloir l’aider. Bien au contraire, il voyait de l’amusement dans les yeux de l’attroupement. C’est donc avec difficulté qu’il acquiesça et qu’il murmura.
_ Veuillez acceptez mes excuses pour ces paroles outrageantes.
_ Capitaine Faulgnor.
_ Comment ? demanda le marchand.
_ Mon grade est capitaine au sein de l’une des compagnies de la Légion Sanglante. Et je me nomme Faulgnor.
L’officier regarda le Charr avec un nouveau respect et fit un salut militaire. Faulgnor lui répondit de la même façon.
_ Tu as échappé à la mort, Janus, lui dit Torsice.
Celui-ci déglutit.
_ Capitaine Faulgnor, veuillez accepter mes excuses pour ces paroles outrageantes.
_ Excuses acceptées, Janus. Et si l’envie vous en prend, venez donc visiter la Citadelle Noire. Je me porterai volontaire pour vous accompagner. On ne sait jamais sur quel animal vous pourriez tomber.
Les rires fusèrent tandis que le marchand décida de retourner à ses affaires qu’il trouva subitement pleines d’intérêts.
_ Au revoir capitaine, et bonne visite.
L’officier intima à ses soldats de reformer le rang et de reprendre la patrouille. Torsice s’approcha de Faulgnor.

_ Capitaine, j’ai beaucoup aimé cette distraction. Et Janus méritait d’être remis à sa place. Cette plaisanterie de l’attendre en dehors de la Cité était du meilleur goût, bien que je pense qu’il n’ait pas trop apprécié.
_ Pourquoi pensez-vous que je plaisantais ?
Torsice regarda Faulgnor et frissonna. Le Charr sourit.
_ Pour nous, Charrs, les combats sont une raison de vivre. Il n’y a pas de plus grand honneur que de mourir sur un champ de bataille entouré de ceux que l’on a tué.
_ Moi je préfère jouer !
Faulgnor baissa les yeux pour voir qui lui parlait et aperçu une petite fille qui devait avoir huit ans suivant les critères humains.
_ Vima, qu’est ce que tu fais là ?
Torsice prit la petite fille (sa fille, pensa Faulgnor) dans ses bras.
_ Capitaine, je vous présente Vima, ma fille qui aurait du être à la maison à cette heure-ci.
_ Tu étais trop long, papa. Alors, je suis venu te voir. Et puis, j’ai vu ce gros Tigrou alors je me suis approchée.
_ Vima !
Faulgnor feula.
_ Tigrou ! Je ne suis pas un petit animal de compagnie.
_ Bah, je suis sûre qu’on pourrait jouer ensemble. Je me mettrai sur ton cou et tu courrais. Et puis, j’aime bien ce nom : Tigrou.
Faulgnor grinça des crocs.
_ Et si je t’appelais Brochette ?
_ Pourquoi Brochette ? demanda la petite.
_ Parce que je pourrais te manger en une seule fois, comme une brochette. Et j’adore ça.
La petite se mit à rire.
_ T’es rigolo mon Tigrou.
Faulgnor mit sa patte sur son visage, l’air consterné. Il était habitué aux combats les plus durs, aux situations extrêmes, voire désespérées. Il avait risqué sa vie un nombre incalculable de fois. Mais là, il ne savait pas comment réagir. Voyant cela, Torsice décida d’intervenir et déposa sa fille.
_ Toutes mes excuses, Capitaine. Vima n’a jamais eu la langue dans sa poche.
_ Aucun problème, marchand. C’est juste que je n’aie pas l’habitude des enfants. Je commande des soldats en général.
Faulgnor grogna en voyant Vima s’approcher de lui.
_ J’ai décidé que tu étais mon ami, Tigrou –encore un grognement en réponse- et du coup, tu n’as pas le droit de je sais pas quoi dans je sais pas quel champ, dit la petite fille très sérieusement.
_ Vima, ça suffit !
Faulgnor se pencha vers la petite, énervé et s’apprêta à lui répondre quand celle-ci s’approcha de lui et lui déposa un bisou sur le museau.
_ Tu me prends dans tes bras, Tigrou ?
Le grand Charr en resta coi, Torsice également. Quelques secondes passèrent avant que Faulgnor ne reprenne ses esprits, l’air encore un peu troublé. En se relevant, il s’aperçut qu’il avait Vima dans les bras. Il regarda le père de la petite, embarassé, et s’aperçut que celui-ci souriait.
_ Puis-je vous inviter quelques instants chez moi, capitaine ? J’aurai une proposition à vous faire. Pour résumer rapidement, j’ai l’envie depuis longtemps de commercer avec la Citadelle Noire. Je pense que vous pourriez me conseiller. Je vous ferai gouter aussi quelques spécialités de notre Cité.
Vima riant dans ses bras, Faulgnor grogna son assentiment et suivit Torsice.
Un peu plus loin, le capitaine de la garde sortit de l’ombre, amusé. Il décida de rejoindre ses soldats.
_ En effet, les choses ont changé murmura t’il en s’éloignant avec le sourire.
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