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 [BG] Falkhen - Tristesse et détermination

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Falkhen

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MessageSujet: [BG] Falkhen - Tristesse et détermination   [BG] Falkhen - Tristesse et détermination EmptySam 11 Juil - 22:11

De la sueur ou des larmes ?

C'est une question qui ne l'effleure même pas. Il est tellement concentré qu'à vrai dire, aucune question ne vient l'effleurer. Il ne fait plus attention aux bruits qui l'entourent.
Dans le ciel, l'astre descend doucement, embrasant les quelques nuages qui flottent au dessus de la fôret dans laquelle il se trouve. Les animaux se préparent bruyamment à une bonne nuit de sommeil. Une faible brise viens carresser les bambous en une musique apaisante. Le clapotis de la rivière, à quelques pas de lui, pourrait lui donner envie de se rafraîchir, il semble avoir si chaud.
Mais là encore, sa concentration l'empèche de penser à tout ça.

De la sueur ou des larmes ?

De la sueur, probablement. Il a passé toute sa journée à exercer son corps. Il a un genou à terre. Tous ses muscles sont douloureux. Ils brûlent d'un feu interieur. Dans son dos, il porte un énorme rocher. Le plus gros qu'il ait pu soulever. Il ne sait pas combien il pèse, mais il est plus lourd que lui, et le reste ne compte pas. Il a les épaules écorchés. Il n'en peu plus. Et pourtant il sait qu'il ne peut pas s'arrêter, qu'il n'a pas le droit de cesser maintenant. Il accumule sa force, bande ses muscles puis, dans un grondement qui n'a plus grand chose d'humain, il se relève de toute sa hauteur. Une nouvelle fois il l'a fait. Une nouvelle fois il dois le refaire. Il se baisse, doucement, pour ne pas se blaisser plus qu'il ne l'est déjà, et pose son autre genou à terre...

De la sueur ou des larmes ?

Le décors autour de lui devient flou, des petits papillons noirs apparaissent dans son champs de vision. Il sent le rocher dans son dos qui penche et il fait un mouvement brusque pour le garder en équilibre. Ce faisant, il s'écorche toujours plus le dos, et retient un cri de douleur. Il ne compte plus les heures qu'il a passé à soulever ce caillou. Il va le laisser tomber et se reposer. Il l'a bien mérité aprés tout. Il est prêt à le faire quand soudain un hurlement résonne dans sa tête. Le hurlement de sa petite soeur. Le hurlement qu'elle poussa avant de rendre l'âme, dans ses bras impuissants.
Ses yeux s'écarquillent. Il inspire, serre les dents et, dans une grimace bestiale, defie de nouveau les lois de la gravité. Il soulève le rocher, du haut de ses deux mètres, puis redescend de nouveau, posant l'autre genou à terre.

De la sueur ou des larmes ?

Des larmes, probablement. Ce jour là, les daevas, ces demis dieux, n'avaient laissé aucune chance à sa soeur. Ils n'avaient laissé auncune chance aux habitants de son village. Ils avaient une guerre à mener, les dommages collatéraux les importaient peu. Dans un immense tourbillon de plumes blanches et noires, il avait vu son père, sa mère, sa soeur et ses amis subir le feu, la glace, la foudre et le fer.

Pourquoi avait il survecu ?
Quel droit avait il plus que sa famille de voir de nouveau le jour se lever le lendemain de cette bataille qui avait changé sa vie à jamais ?
Aujourd'hui encore, il ne le sait pas...

En fait, il ne sait qu'une chose. Ce jour là, il n'avait pas réussit à proteger sa famille. Il avait laisser mourir sa petite soeur dans ses bras. Depuis ce jour, plus un mot n'a franchit ses lèvres. Depuis ce jours, il exerce son corps, ses muscles, pour devenir un bouclier... Oui, c'est ça, un bouclier vivant. Plus personne ne pourra tuer ceux qu'il aime sans lui passer sur le corps. Et lui passer sur le corps deviendra impossible, il le jure.

Il sait qu'il va devoir affronter des ennemis incroyables... Des Asmodiens et des Elyséens. Il sait que c'est la guerre qu'il faut combattre, et non les hommes qu'il faut condamner.

Il laisse tomber le rocher au sol, puis se relève de toute sa hauteur. Il lève la tête, ferme les yeux et profite enfin de cette petite brise du crépuscule.

Il sait qu'il se rapproche du but qu'il s'est fixé. Il sera bientôt l'heure de partir en guerre contre la guerre.

De la sueur ou des larmes ?

Les deux, probablement...
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MessageSujet: Re: [BG] Falkhen - Tristesse et détermination   [BG] Falkhen - Tristesse et détermination EmptyJeu 27 Aoû - 8:34

Falkhen leva sa grande hache avec les deux mains, la maintint un instant à la verticale de son corps, puis l'abattit lourdement sur la bûche de bois qui se tenait devant lui, la fendant en deux.

C'était la dernière, et ce n'était pas plus mal, car le soleil avait presque rejoint l'horizon. S'il voulait pouvoir rentrer au village avant la nuit, il ne devait pas tarder pour se mettre en route.

S'il avait pris le premier arbre sur son chemin pour faire sa provision de bois, il aurait pu finir son travail bien plus tôt.Il y avait quelques années de ça, cela ne l'aurait pas géné le moins du monde. Mais depuis qu'il avait rencontré ce vieil ermite aveugle qui vivait dans la fôret, et que celui-ci lui avait expliqué et montré que la vie des arbres vallait tout autant, et parfois mieux, que celle du moindre humain d'Atréia, il avait changé sa vision des choses.
Ainsi, ce matin là, il avait arpenté une bonne partie de la fôret avant de pouvoir trouver son bonheur, peu avant la mi-journée. Il s'était dégoté un immense chêne couché que la foudre, ou bien la guerre, n'avait pas épargné.

Il posa sa hache contre la souche du chêne puis avisa l'énorme tas de buche qu'il avait débité dans l'aprés-midi. Il ne pourrait pas tout emporter en un seul voyage. En fait, il aurait bien fallu trois voyages pour ramener tout le bois au village en restant raisonnable. Mais il tenterait de faire ça en deux fois. Ca faisait partie des défis qu'il aimait se lancer. Cela ferait une bonne occasion de faire travailler ses muscles. Il alla chercher la hotte qu'il s'était fabriqué pour cette tâche. Elle ressemblait à une énorme chaise en bois à laquelle il manquait les pieds. Il chargea un maximum de bûche sur la chaise, puis sa hache, et enfin attacha le tout solidement avec une corde. Il se releva et, les mains sur les hanches, sourit en regardant la hotte prete pour le voyage. Il avait réussit à y charger plus de la moitier du bois fendu. Il allait en baver, mais le challenge était interessant. Quand au reste du tas de bois, il viendrait le chercher le lendemain matin.

Il installa une couverture repliée sur ses épaules. Elle lui servirait autant à les proteger du poids de la hotte que de la fraicheur du soir. La belle saison était terminée et les premiers frimas ne tarderaient pas à changer les couleurs du feuillage des arbres de la fôret.

Il s'accroupit, enfila les lanières reliées aux montants de sa hotte, puis se leva. Le bois de la chaise émis une pleinte craquante en même temps qu'un soupir de surprise lui échappa. Le retour au village allait être long et difficile.
Malgré tout, il se mit en route.

Tout ce bois allait servir à allimenter le feu de la forge de Brashen. Il y avait un peu plus de quinze ans que le brave homme avait recueillit Falkhen. A cette époque, la guerre venait de prendre toute sa famille ainsi que celle de presque tous les habitants de son ancien village. Les rescapés avaient voyagé ensemble avec le peu de biens qui leur restaient vers un nouveau refuge. Le premier qu'ils trouvèrent fut un modeste village non loin de Sanctum. Les adultes se relogèrent alors, construisant de leur mains leur future demeure. Falkhen, lui, n'était qu'un enfant. Il fut alors recueillit par le tavernier du coin, qui lui offrit le gîte et le couvert en échange d'aide à la bien tenue de sa taverne. Mais peu de temps aprés son arrivée, c'est le forgeron qui remarqua l'enfant. C'était un homme seul. Il avait dédié toute sa vie à la forge, sans jamais chercher à fonder une famille. Il prit l'enfant sous son aile, et en fit son apprentit. Tout l'amour qu'il n'avait pu donner à ses enfants, aussi que sa passion pour son metier, il en fit don à Falkhen. Et, avec le temps, chacun d'eux trouva en l'autre la famille qui lui manquait.

Falkhen atteint l'orée de la fôret et pu enfin rejoindre la route. La moitier du chemin était fait. Il s'autorisa quelques minutes d'arrêt. Le soleil avait enfin rejoint les montagnes de l'horizon et n'allait pas tarder à disparaitre le temps d'une nouvelle nuit. Le jeune homme se tourna vers la lumière, ferma les yeux et profita du peu de chaleur des derniers rayons de l'astre mourrant.
Brashen et Falkhen aimaient cette vie qu'ils s'étaient forgés tout les deux. Mais chacun d'eux savaient que cela ne durerait pas. Devenir forgeron n'était pas le destin de Falkhen. C'est pourquoi il passait ses jours de repos à s'entrainer au bord de la rivière, dans la fôret.
Il allait bientôt se présenter à Sanctum.
Il allait bientôt subir l'ascension, et enfin pouvoir oeuvrer pour que cette maudite guerre prenne fin.

Le sourire aux lèvres, Falkhen se remit en route vers le village. Il marcha quelques temps sans que son sourire ne le quitte. Puis il vit une ombre, loin sur la route. Il hâta le pas autant que son chargement le lui permettait. Plus il se rapprochait, plus la nuit gagnait du terrain, si bien qu'il ne vit ce qu'était l'ombre que lorsqu'il arriva devant elle.

Au milieu de la route se trouvait une charette. Dans celle-ci se trouvait plusieurs corps entremelés, et devant elle s'y tenait un autre, gisant dans la boue froide de la route. Il regnait ici un silence de cathédrale.
Le sourire de Falkhen l'avait définitivement quitté.
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MessageSujet: Re: [BG] Falkhen - Tristesse et détermination   [BG] Falkhen - Tristesse et détermination EmptyVen 25 Sep - 21:28

La charette gisait au milieu de la route boueuse. Les ombres du crépuscule naissant lui donnait des allures de bête mystérieuse.
Falkhen se tenait là, à côté même de l'animal fabuleux. Il ne pensait plus à son fardeau qui pourtant pesait lourd sur ses épaules. Il ne pensait pas non plus au froid mordant qui gagnait en force à mesure que les derniers rayons de l'astre disparaissaient à l'horizon.
Il était tout entier tourné vers le monstre de fer et de bois, ou plus particulièrement vers la sculpture encore plus étrange qui se tenait en son sein.
Quatre corps brulés, abimés, mutilés, étaient emmélés les uns aux autres, comme si chacun d'eux avaient voulu réconforter ses compagnons dans leur douleur. Le silence assourdissant, l'odeur nauséabonde et leur visage figé en des grimaces horifiés ne laissaient que peu de doute quand à l'état de ces quatre victimes.

Falkhen aurait aimé réagir. Pourtant, prisonnier de sa torpeur, il ne pu faire un geste. Pire, tout se mit à tourner autour de lui, de plus en plus vite. Il ferma les yeux, grogna, secoua la tête. Comme un tonnerre lointain, les explosions et les cris de ses anciens amis refirent surface dans ses souvenirs. Lorsqu'il ouvrit les yeux, le soleil brillait haut dans le ciel taché par la fumée noire des maisons de son ancien village qui brulait. Il savait que c'était son esprit qui se jouait de lui. Mais l'illusion semblait si réelle qu'il ne savait comment s'en détacher. Il était condamné à revrire le jour où il avait perdu tous ceux qu'il aimait.

Les asmodiens et les élyséens se battaient sans retenue. A grand fracas de lames s'entrecroisant et d'explosions de sorts tous plus puissants les uns que les autres, ils défiguraient le village qui l'avait vu naître. Les pauvres habitants couraient, se réfugiaient, criaient. Un à un, ils subissaient la tempête de haine des daevas sans aucune chance d'y résister. Ce n'était pas la première fois que Falkhen revivait cet instant, ces quelques secondes qui avaient décidé du reste de sa vie. Eveillé ou en sommeil, il lui arrivait parfois de revivre ce cauchemar. Il avait beau s'entrainer, devenir plus fort au fil du temps, la fin du rêve ne changeait jamais. Et cette fois ci ne fit pas exception. Depuis sa cachette, sa soeur l'aperçu. Il lui cria alors de ne pas bouger, de rester en sécurité. Mais dans le vacarme de la bataille, et parce que de toutes façons, pour elle, être en sécurité signifiait être auprés de son frère, elle ne l'écouta pas. Elle couru alors vers lui, et une nouvelle fois il fit de même, lui hurlant inutilement de rester cachée. Elle pu le rejoindre, mais il ne pu la proteger de la flèche de lumière qui l'empalla alors qu'elle se blotissait dans ses bras. Ils crièrent tout deux. Une nouvelle fois, elle mourrait dans ses bras. Une nouvelle fois, il ne pu la sauver.

La hotte se fracassa sur le sol alors que Falkhen tombait à la renverse, ne retenant plus le poid de celle ci. Allongé sur le sol froid et boueux, entouré par le bois qu'il avait passé la journée à débiter, il pleurait en silence. A quoi bon se relever. Est ce que cela en vallait vraiment la peine ?

C'est un gémissement qui répondit à ses questions. Un murmure plaintif presque inaudible. Falkhen se releva pourtant. Il était sûr que c'était bien réel cette fois. Il examina les corps de la charette, mais ceux ci n'avaient pas bougé. Une autre plainte étouffée le guida alors. Il vit un autre corps, allongé dans la boue du chemin. Il accoura et se pencha vers lui. C'était une femme, épuisée, visiblement inconsciente, mais bien en vie, et elle avait besoin d'aide. C'est tout ce que Falkhen avait besoin de savoir. Il ne la laisserait pas mourir dans ses bras. Il allait tout faire pour la sauver. Il fallait qu'il se prouve qu'il pouvait le faire.

Pour la proteger du froid, il emmaillota la femme dans la couverture qu'il avait posé sur ses épaules pour se proteger des lanières de sa hotte. Il la hissa alors dans la charette, auprés des quatre autres corps. Bien qu'il pensait qu'il y avait peu d'espoir pour eux, il ne tenait pas à les laisser là, alors qu'elle avait visiblement donné son énergie sans compter pour tenter de les sauver.

Il se mit alors à tirer la lourde charette vers le village. Bien que ce ne fut pas une tache insurmontable pour lui, il ne pu qu'admirer la force et la volonté de la femme qui l'avait trainé depuis il ne savait où. Elle avait tout donné, jusqu'à l'évanouissement, pour eux. Elle était forte. Et elle méritait de s'en sortir.

Falkhen redoubla de force et hâta le pas. Les lumières du village, tel un phare, guidèrent bientôt ses pas dans la nuit.


Dernière édition par Falkhen le Dim 20 Déc - 16:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [BG] Falkhen - Tristesse et détermination   [BG] Falkhen - Tristesse et détermination EmptyJeu 1 Oct - 13:53

Voilà déjà un long moment que l’humaine marche sur le chemin de son éternité. Un ultime rêve dans lequel tout est magnifique. Elle marche sur un chemin arboré et ombragé. Milles senteurs douces et fragiles lui proviennent, diffusées par les milliers de fleurs qui tapissent les abords du chemin. L’odeur humide de la terre qui s’éveille, se mêle à celles des pistils dans un mélange doux amer enivrant. Le chant de la forêt, apaisant et mélodieux fond sonore, augmente la sensation de bien être. Douce brise qui fait chanter les feuilles et les roseaux. Petits animaux qui chantent les louanges de l’astre bienfaiteur et de sa lumière réparatrice. Les rayons même de l’astre donnent à l’atmosphère un air de magie. Révélant par transparence les méandres des feuilles verdâtres. Illuminant la légère brume qui émane du sol qui se réchauffe, dans un brouillard léger qui se joue des transparences, et prend un semblant de vie. Tout est merveilleux ici. Aussi merveilleux que la destination est triste, peut être.

Pourtant, dans son éphémère rêve d’éternité, Haven se vois déjà, serrant de nouveau dans ses bras son mari, ses enfants et ses parents. Tous ses êtres si chers à son cœur que le destin lui a enlevé bien trop vite. Elle souri rien qu’à cette promesse. Résignée à la volonté divine. A la tristesse de quitter se monde cruel et sanguinaire se superpose la joie de revoir tous ceux qu’elle aime.

Soudain le rêve se brouille. La brume matinale engloutie la forêt avoisinante, puis la route elle-même. Elle s’épaissie jusqu’à absorber les rayons du soleil. Le chant de la nature devient sourd, puis quasiment inaudible. Haven ne comprend pas, elle n’a pas vraiment peur, car la peur n’existe pas dans cet univers, mais ces changements la perturbe. Qu’advient-il de son voyage ultime. Bientôt tout devient noir, et silencieux. Plus rien ne vie, plus rien en bouge, même cœur est immobile et silencieux.

Lentement une légère douleur s’insinue dans son être. Haven a de plus en plus peur. Résignée au voyage qui l’emmenait rejoindre les siens, elle ne comprend plus. Peut être qu’AION a décidé de la faire souffrir encore, avait elle commit des fautes telles qu’elle ne méritait plus ses faveurs. Son esprit est en feu et elle commence à perdre pied. En quelques minutes, elle passe de l’éternité bienveillante à la souffrance morale et physique. Mais quelle digression lui valait cette peine horrible. Elle a beau chercher, rien ne lui viens à l’esprit. La douleur devient intense et la ronge entièrement.

Puis elle se calme, un peu. Moins vivace mais toujours présente. Une tache lumineuse apparait progressivement devant ses yeux, déchirant le voile noir. Une lumière diffuse au début et faible, qui se concentre ensuite doucement pour devenir de plus en plus nette. On dirait … Comment cela est il possible … On dirait une lumière qui se heurte à des paupières. Mais comment …

Alors que l’éveil de la conscience s’ancre dans la réalité, elle ranime les douleurs corporelles et lui renvoi des images de morts. C’est la souffrance morale qui prend bientôt le pas sur les meurtrissures. Finalement, endolorie de partout, secouée de souvenirs douloureux, Haven doit se rendre à l’évidence. Elle n’est plus sur le dernier chemin. Pourtant elle n’en tire aucune joie. Qui sait ce qui l’attend … demain. Elle a peur.

Finalement totalement consciente de son état, Haven ressent les douleurs physiques et morales des vivants. Elle était vivante, de nouveau. Trop fragile et endolorie pour bouger, ou même parler. Elle rassemble ses forces. Et dans un élan de courage, contraignant son corps meurtri, elle ouvre les yeux, pour découvrir des visages inconnus tendus vers elle.

[Fin du BG de Haven et Falkhen, Suite dans le Forum de recrutement]
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